Sujet :

Formatage, déformatage

PizzaMan
   Posté le 09-12-2006 à 05:52:49   

Chacun devrait pouvoir librement exercer l'activité qu'il souhaite, et être payé pour ça. Un homme épanoui, heureux et satisfait représente le pillier d'une société prospère. Or, dans notre société, rares sont les modèles qu'on peut suivre pour avoir une quelconque valeur au regard du Système. Rares sont ceux et celles qui peuvent vivre de leur véritable passion.

Dans un monde pré-programmé, formaté, ça ne peut être autrement.
Et hors des sentiers battus, point de salut. Alors suivez le troupeau...
connard
   Posté le 13-12-2006 à 22:39:19   

Mais merci quand même aux péquenots qui produisent de la bouffe malgré leur travail ingrat.
Et si par exemple on devenait tous artistes, qui restera-t-il pour apprécier les artistes, face à un trop plein d'oeuvres, gavés jusqu'à écoeurement?
PizzaMan
   Posté le 14-12-2006 à 02:04:35   

Mais je n'ai pas dit qu'on devrait être obligés d'apprécier un trop plein d'oeuvres d'art ou tout ce que tu voudras. Le minimum serait que chacun puisse exercer un truc qui le passionne, et que l'État fasse en sorte qu'il puisse en vivre.
Azerty
   Posté le 14-12-2006 à 08:27:45   

Et ou l'état trouverait-il l'argent ? En général les activités qui nous passionnent ne sont pas celles qui font de le plus d'argent.
PizzaMan
   Posté le 14-12-2006 à 11:56:16   

Peut-être qu'on trouverait l'argent si on se passionnait pour un tel projet, et permettre à tout le monde de vivre selon ce qui les passionnent.
cebe
   Posté le 14-12-2006 à 19:16:31   

C'est mignon! ... imaginez un instant tous ces éboueurs, ces femmes de ménage dans des EMS et autres caissières de supermarché danser et chanter leur plaisir de faire ce qui les passionne. C'est idylique, c'est Singing in the rain .... une vraie comédie musicale grandeur nature ...

Je vois la chose différemment : donner à chacun la possibilité de s'épanouir là où il est ...

... cela suppose d'autres valeurs à promouvoir. Qui n'ont rien à voir avec l'argent. Par exemple l'absolu respect de l'autre. Même s'il a les mains sales.
Malheureusement, jusqu'à présent, je ne vois guère que le Communisme qui ait essayé la combine.
connard
   Posté le 14-12-2006 à 22:27:23   

Mais après tous, n'est-ce pas mieux pour (toujours cet exemple) l'art si on le pratique hors du gagne-pain? Peut-être qu'il y gagnerait en s'épanouissant en dehors de toutes considérations commerciales. On éviterait les oeuvres qui nivellent l'art par le bas, ces daubes accrocheuses destinées à générer du profit.
PizzaMan
   Posté le 15-12-2006 à 00:19:44   

On pourrait troquer comme avant, et proscrire le fric !
LeRealiste
   Posté le 15-12-2006 à 14:53:52   

Le troc reste le même principe que l'argent de toute façon, ce n'est donc pas une solution. On en reste avec des échanges de "valeurs" qui seront seulement, plus subjectives.

Sinon, tout le monde a l'occasion de faire ce qu'il souhaite et ce qui le passionne. Du moins, si ça le passionne réellement, il s'y consacrera et arrivera à en vivre, quitte à adapter ses besoins en conséquence. Tous les moutons sont moutons car ils sont trop nuls et trop peu passionnés pour arriver à faire quoi que ce soit d'autres et c'est tant pis pour eux. Faudrait pas en plus, leur faciliter la chose!

Par exemple, un artiste devrait créer que pour son art et sa passion. Maintenant, il le fait pour le fric et ça nous donne des prostitués de l'art qui ne chamboulent plus notre vision des choses, mais qui l'utilisent pour s'assurer de vendre des putains de disques.

L'art ne devrait pas se vendre et ainsi, seuls les vrais artistes se démarqueraient.

Et dans ton affirmation, tu prends en comptes les Serial Killers, les violeurs, les pédophiles, les pornographes, etc.? On devrait les payer?
PizzaMan
   Posté le 16-12-2006 à 04:07:47   

Faut pas exagérer quand même. Il y a une différence entre les passionnés pour des trucs utiles, et les malades dangereux.

Cela dit, on paie des gens pour tuer. Et les actrices pornos, les producteurs de films X, etc, sont des pornographes salariés également.
Azerty
   Posté le 18-12-2006 à 08:17:10   

Pour pouvoir faire seulement ce qu'on aime faire, il faudrait réserver tous les boulots ingrats à des esclaves.
PizzaMan
   Posté le 18-12-2006 à 12:21:26   

Tu serais étonné que des gens aiment leur boulot apparemment ingrat aux yeux des autres !
cebe
   Posté le 19-12-2006 à 09:57:25   

Salarié, salaire ... avec comme synonyme, entre autre :

cachet (d'aspirine pour la star)
commission (pour la caissière de supermarché)
gages (pour le tueur)

prime (pour le marchand de primeur) ...
... et châtiment ..... pour le sale à rien ...
Azerty
   Posté le 19-12-2006 à 11:47:40   

Quand je pense que jadis le salaire servait à acheter du sel.

Mais je soupconne les salariés actuels d'acheter autre chose avec.

On devrait les dénoncer
PizzaMan
   Posté le 19-12-2006 à 11:56:34   

C'est vrai, on devrait imposer aux salariés d'acheter ce qu'on leur permet d'acheter. On devrait ériger une liste, en plus. Ça règlerait le gaspillage des ressources jusqu'à leur épuisement !
cebe
   Posté le 20-12-2006 à 23:08:42   

! j'adore ton idée, pizzaMan !

Chacun aurait droit à ce qu'il a besoin, selon une règlementation serrée.
L'essence au prorata des kilomètres pour se rendre à son boulot ou/et l'impossibilité de prendre les transports en commun ( je sais que tu aimes bien les bus )
.... voilà pour mon début de liste ....

Ho! mais ... euuuuu ... c'est pas le communisme, ça ?


Azerty .... ce n'est pas le sel qui servait d'objet transactionnel, de paye, quoi ? ....
Maintenant j'ai un doute
PizzaMan
   Posté le 20-12-2006 à 23:25:59   

C'est le manque de totalitarisme disciplinaire qui tue notre société. On est trop permissifs...
Azerty
   Posté le 21-12-2006 à 11:23:52   

J'ai une copine qui tenait une épicerie.
Elle voyait, chaque mois, les chomeurs qui venaient de recevoir leurs allocations et venaient gaspiller tout leur argent pour acheter des bétises : Bonbons, chips, alcool, etc...
Et ensuite ils allaient se plaindre à la mairie de ne pas avoir de quoi nourrir leurs enfants.
LeRealiste
   Posté le 22-12-2006 à 21:01:20   

Bah, alors allons-y pour la solution Huxley. Programmation génétique, renforcement idéologique par l'utilisation de drogues et de rituels fixes et nous aurons une belle petite société d'automate heureux et épanouis.

Peut-être bien que le principal problème de notre société, c'est notre liberté individuelle.
Azerty
   Posté le 22-12-2006 à 23:26:02   

"Programmation génétique, renforcement idéologique par l'utilisation de drogues et de rituels fixes"

>>>>>>A part la programmation génétique (c'est quoi ?), les autres trucs se retrouvent dans toutes les cultures.
LeRealiste
   Posté le 27-12-2006 à 13:26:15   

Azerty a écrit :

"Programmation génétique, renforcement idéologique par l'utilisation de drogues et de rituels fixes"

>>>>>>A part la programmation génétique (c'est quoi ?), les autres trucs se retrouvent dans toutes les cultures.


Des êtres créés en laboratoire avec des limitations physiques et psychologiques adaptées à leurs futures responsabilités.

Et effectivement, Huxley n'était pas loin du compte...
Azerty
   Posté le 28-12-2006 à 19:35:46   

C'est ce qu'on fait avec les animaux depuis leur domestication, ca.
Et maintenant qu'on le fait de manière plus scientifique, on appelle ca des OGM.
PizzaMan
   Posté le 29-12-2006 à 13:11:06   

Bové est quand même un gros con, ou un type de mauvaise foi. Soit, il fait semblant comme s'il ne savait pas qu'on fait ça depuis la domestication, ou soit il l'ignore totalement.
LeRealiste
   Posté le 26-01-2007 à 00:48:23   

Azerty a écrit :

C'est ce qu'on fait avec les animaux depuis leur domestication, ca.
Et maintenant qu'on le fait de manière plus scientifique, on appelle ca des OGM.


Transformer les espèces est une chose, les créer une toute autre!

On est encore loin de la création complète d'êtres vivants en laboratoire. Mais ce sera génial quand ce sera enfin le cas! Vous en pensez quoi?
Azerty
   Posté le 05-02-2007 à 08:05:01   

Il parrait qu'on sait déja assembler des virus.
Et ca ne doit pas être difficile d'en créer des nouveaux.